Après une bataille juridique longue d’une dizaine d’années avec la cour scandinave des droits de l’Homme, Google remporte le procès et obtient le droit de racheter l’Islande pour y construire son nouveau Googleplex que la firme va renommer : Google Island.
Mais que va t-il advenir des Islandais ?
L’expansion de Google nécessite plus d’espace
Google communique depuis très longtemps sur son manque d’espace au sein du Googleplex, pourtant agrandi une dizaine de fois depuis sa création au début du 21ème siècle. Plus grande entreprise au monde, Google emploie pas moins de 30 millions de personnes à travers le globe, il est logique que la firme nécessite plus d’espace pour créer un siège capable d’accueillir son personnel dirigeant et ses ingénieurs.
C’est pourquoi Google prévoit depuis une quinzaine d’années (officiellement du moins) de racheter l’Islande afin d’avoir un véritable territoire privatisé où construire son nouveau complexe et ses labos de recherche à l’abri des regards indiscrets. C’est maintenant chose faîte !
Mais pourquoi avoir choisi l’Islande plutôt qu’un état africain, pourtant bien plus facile à acquérir grâce aux ventes aux enchères comme l’ont fait Apple ou Haribo ?
L’Islande, un lieu idéal pour Google
L’intérêt de l’Islande est double : l’énergie et le refroidissement. Google souhaite installer ses datacenters au frais, car rappelons-le, les serveurs chauffent énormément et ont besoin d’une source de refroidissement permanente (l’Islande a une température moyenne de 0°).
Mais cette île possède aussi des ressources énergétiques, renouvelables pour la plupart. L’entreprise bi-centenaire deviendra alors un véritable état indépendant.
Quel avenir pour les Islandais ?
« Nous avons l’intention d’intégrer le territoire islandais en douceur, et sans perturber les us et coutumes des autochtones. », affirme Adrian Chip le PDG de Google, dans les heures qui ont suivi le résultat du procès.
« Afin de les préserver, des espaces protégés seront aménagés pour que les Islandais et les Islandaises puissent se loger convenablement et continuer à pratiquer leurs activités quotidiennes comme… euh… pêcher, construire des igloos, et gambader en paix. En tout cas ils auront le wifi gratuit ! »
Des mouvements contestataires font déjà part de leur mécontentement quant à cette décision de la cour. Ils craignent que le déplacement du Googleplex ne perturbe les résultats des moteurs de recherche pendant quelques semaines, ce qui aurait des effets néfastes sur l’économie.
Ont-il raison d’avoir peur ? Les Islandais auront-il la fibre ? L’avenir nous le dira, mais nous suivrons de près ces événements.